DAKAR, ville d’art au service de l’écologie
C’est dans cette ville même que le projet inédit où l’art est au service de l’écologie La Prophétie voit le jour. Une collaboration entre le photographe Fabrice Monteiro, le styliste Dously et le Professeur Adams Tidjani a été réalisée. Une série de photos ont été prises représentant les fléaux de la pollutions sur les paysages sénégalais.
Que faire de tous nos déchets ? Chaque année, chaque jour, chaque minute, ils s’accumulent, se multiplient et prennent de plus en plus de place. Au départ, nous les déplacions pour ne plus les voir (dans les décharges, les poubelles, les déchèteries, …) , pour faire comme s’ils n’existaient pas. Puis, il y a eu de moins en moins de place, tout débordait, jusqu’à envahir nos villes. Alors nous avons commencer à exporter nos déchets, aussi loin que nous le pouvions. Et la question se pose toujours/ est toujours sans réponse : que faire de nos déchets ? Comment vivre aujourd’hui, sans pour autant détruire notre planète ? Nous vivons dans une société où jeter, gaspiller est le quotidien de tous. Cela fait partie de notre vie.
Aujourd’hui, en France, nous pouvons compter environ 1,4 kilo de déchets par jour et par personne. Ce chiffre presque surréaliste est en réalité une amélioration comparé aux années précédentes, c’est dire… Il faut donc trouver une solution, il faut que la population réalise la gravité de la situation. C’est de plus en plus fréquent que de très beaux paysages soit gâchés, gâtés par notre faute.La ville de au Sénégal figure parmi les villes les plus polluées du monde. Et parallèlement nous y trouvons aussi des spots qui fascinent le monde entier. Le Lac Rose, proche de cette grande métropole, par exemple attire de nombreux touristes qui viennent marcher au bord de l’eau ou encore faire des balades à cheval.
Problème : ce genre d’endroit subit aussi notre insalubrité et notre irrespect de la nature.C’est dans cette ville même que le projet inédit où l’art est au service de l’écologie La Prophétie voit le jour. Une collaboration entre le photographe Fabrice Monteiro, le styliste Dously et le Professeur Adams Tidjani a été réalisée. Une série de photos ont été prises représentant les fléaux de la pollutions sur les paysages sénégalais.Sur chaque photo, Fabrice souhaite faire apparaître un Djinn, esprit surnaturel très présent dans les cultures africaines, et qui y caractérisera la nature de chaque fléau écologique.
Les Djinn seront « lookés » par Doulsy, afin de se fondre avec leur environnement.Bien que les situations paraitront incroyables, ces sites ont justement été choisis parce qu’il ne s’agit pas de sites lointains dont le nom évoque vaguement quelque chose, mais parce que ce sont précisément des endroits que nous fréquentons au quotidien, dans lesquels nous vivons, ou dont nous oublions trop vite qu’ils ont une importance cruciale pour l’eau que nous buvons ou pour les fruits et légumes que nous mangeons…A travers la Prophétie, il y a la volonté de non seulement sensibiliser le grand public sur des problèmes environnementaux qui touchent les villes comme Dakar, mais aussi proposer des solutions, afin d’inspirer la génération future à s’engager activement pour la protection de la nature.
Plus qu’un projet artistique, la Prophétie est un plaidoyer pour le changement de comportement envers la nature et pour l’action concrète.Le but étant donc de sensibiliser le grand public sur des problèmes environnementaux qui touchent le Sénégal et les autres pays.Ce projet est un exemple, il permet de prendre conscience de la masse de déchets que nous produisons. En voyant les différentes photos réalisées, il y a une beauté qui émane des sculptures et en même temps celles-ci arrivent à créer chez le spectateur une sorte d’angoisse.Elles sont effrayantes et magnifiques en même temps, c’est ça qui crée une ambiguïté.